Cancion de cuna


Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps
Elle attend que ce monde étrange
Se perde et que tournent les vents
Inexorablement...
elle attend

Elle attend que l’horizon bouge
Elle attend que changent les gens
Elle attend comme un coup de foudre
Le règne des anges innocents
Inexorablement...
elle attend

Elle attend que la grande roue tourne
Tourne les aiguilles du temps
Elle attend sans se résoudre
En frottant ses couverts en argent
Inexorablement...
elle attend

Et elle regarde les images
Et vie des histoires d’avant
Donnerait de grands équipages
Où les bons sont habillés de blanc

Et elle s’invente des voyages
Entre un fauteuil et un divan
D’eau de rose et de passion sage
Aussi pure que ses vieux romans
Aussi grand que celui qu’elle attend

Elle attend que le monde change
Elle attend que changent les temps
Elle attend que ce monde étrange
Se perde et que tournent les vents
Inexorablement...
elle attend





Dans le réel du froid...
Dans la rêverie des caresses...
J'attend... quelque chose... qui me bouleverse.






L' Absurde

Tout allait bien. J'avais pris un café, puis un autre. J'ai du mal à voir ma tasse vide, mes mains vides, mon cœur vide. Mon cerveau vide, mes jours de repos vides. Mes espoirs vides, mes rêves vides. Mon esprit vide, mon lit vide. On pourrait dire que, en général, je ne supporte pas Le Vide, donc du coup je ne supporte plus cette tasse, ces mains, ce cœur. Ce cerveau, ces jours des repos nécessaires mais sans sens. Ce désespoir, cette cauchemar. Mon esprit, mon lit... je ne vois pas comment on pourrait les guérir... Je recommande alors. J'ai toujours besoin de quelque chose d'autre, le problème c'est que je ne sais jamais ce que c'est. Plusieurs cafés. Une limonade. Un truc à manger... comme ça pendant des heures. Je n 'avais pas envie de partir. J'attendais quelque chose, peut-être quelqu'un. Impossible savoir quoi... ou qui.