Desvelo


Cuando me he despertado debían ser las siete, al poco sonaba el despertador de mi madre. Ha debido quedarse remoloneando un rato, visto lo que ha tardado la puerta en abrirse. Ha atravesado el salón, le ha hecho alguna carantoña al gato, y después la puerta de la cocina, seguido del murmullo de la cafetera.
He pasado horas así, despierta, escuchando los ruidos que se producían más allá de estas cuatro paredes, hasta casi las once. Tenía sed, pero en ningún momento me planteé salir de la cama, no tanto por pereza como por no perder mi lugar. Puede que alguien fuera a colarse entre mis sabanas, quien sabe, dejándome fuera, de pie, llena de incomprensión. Ya ves, yo, que no soy de nadie, que no pertenezco a ningún lugar, me daba miedo que me pudieran robar el calor que llevaba horas conquistando, lo que era, a ciencia cierta, y a pesar de su calidad efímera, lo único que me pertenecía en ese momento .
He pensado en ayer. He repasado cada una de tus palabras, cada una de mis estupideces (como cuando para hablar de un cambio brutal hice referencia a los 380º de una circunferencia... ¡y el delito que conlleva el hecho de que no me dijeras nada al respecto!. Al menos me queda el consuelo de tener aqui una oportunidad para admitir que, sencillamente, a veces se me cruzan los cables). Puede que fuera el té, o la tarta de zanahoria, o la serenidad con la que hablas, lo que le dio tal encanto a la tarde. O la lluvia, o mis diez minutos de retraso, o el color azul pastel con el que ambos decidimos vestirnos para este antepenúltimo día del año. Puede que sea porque nunca te había visto enamorado, parecía como si éso no fuera contigo, como si amar a alguien nunca te hubiera corrido prisa, y ahora tuvieras todas las ganas del mundo acumuladas para ella. No lo puedes negar, se te nota en la mirada.
Quizás te alegre saber que en cuestión de escasos segundos, me convenciste. Yo intentaba hacerte ver el peligro implícito, tu le quitabas seriedad al asunto. Puede que sólo quisiera convencerme a mí misma, o que jugara a hacerte creer que tengo la cordura necesaria para echarte un pulso. Pero no, no nos engañemos. No la tengo. Ni cordura, ni coherencia, ni sensatez. Me encanta que me empujen al vacío, que me digan "y ahora qué, ¿te atreves?".Un nuevo reto, un desafío, y pase lo que pase habrá sido mi decisión, no tendrás represalias, sólo gratitud de mi parte. Se trata de un vuelo a Thailandia. 21 días. Una guía. Una mochila. No necesito más.
Así es como me preparo psicológicamente para esta nueva aventura, para el que probablemente se convierta en uno de los mejores viajes de mi vida. Si me prometes no decírselo a nadie te confesaré que me da algo de miedo, pero estoy tan convencida de lo mucho que va a merecer la pena que con hacer una revisión de la situación actual he tenido bastante. Viajera, libre, impetuosa. Éso es lo que quiero ser. Y cuando me llamen loca, cuando digan de mí que estoy fatal de la cabeza, que soy un tornado, un puro caos... sonreiré, porque ellos, a diferencia de ti, se olvidan del detalle más importante: Ésta es mi vida.
Puede que ayer hubiera bastado con una sola caipiriña. Existe la posibilidad de que se me subiera el azúcar a la cabeza. Seguramente tampoco debí fumarme aquel cigarro...De lo que no me arrepiento en absoluto es de haber pasado unas cuantas horas contigo, te has convertido en todo un descubrimiento. Felicidades.

(Por cierto, he hecho memoria y, para no quedarme con la sensación de haberte mentido, te diré que en verdad me ocurrió hace años también, pero todo apunta a que no le di mucha importancia... Y no sólo éso: he buscado la definición de "dulce" en el diccionario...y
definitivamente, para lo bueno, para lo malo, ésa no soy yo ;) )

Retrospective

Ceci n'est pas une histoire, ou en tout cas pas une histoire comme celles où je veux refaire le monde. J'avoue que parfois avec celles-ci je pars si loin que le vent n'arrive jamais à me rattraper, je deviens un souffle tiède capable d'échapper à tout. Dans ces cas là ma voix ne tremble plus, car elle n'a plus besoin de se prononcer. Mais aujourd'hui je n'ai pas d’histoire pour toi. Je n'ai pas prévu un conte non plus, je ne te donnerai même pas de quoi rêver ce soir. J'ai juste une brume, faite à base de mots qui n'ont pas d'assemblage, pas de sens, sauf s'ils sont pour toi. Peut-être que tu ne comprends pas tout de suite, c'est normal, tu sais bien que j'ai du mal...En plus je confonds les mots, je mêle et mélange tout, je ne vois plus la différence entre la lune et les lumières de la nuit, entre les obligations et les chants des sirènes, entre ce que je veux et ce que les autres attendent de moi. Par moments je ne sais plus si je dors avec les yeux ouverts, tellement la vie est belle; parfois je rigole de pure nervosité; et à d’autres instants je pleure de joie infinie... Mais je promets de faire un effort, car j'ai plein de mots pour toi, de lettres qui dansent les unes avec les autres sans vouloir rien dire, autour d'une musique électrique qui te ramène à moi, une mélodie qui rentre dans cet espace, sans permission, sans doute, à travers des kilomètres.
C'est de plus en plus compliqué. Avec le temps qui passe, mon sens de l'expression oral devient puéril. Je sais rire, manger, dormir, m'énerver... mais je ne sais plus me communiquer (surtout au bon moment). Ma langue trébuche, la moiteur gagne mes mains. Parfois je ne dis plus rien pour ne pas gaspiller mon temps et celui des autres, mais honnêtement une fois sur deux j'ai la gorge toute sèche, un air froid la traverse et empêche les mots et les pensées de sortir à ce moment précis. J'ai comme une boule au ventre, qui me bloque.
Ici, comme ça, c'est un peu plus simple. Un endroit pour pouvoir crier de tout mon corps, sans pour autant avoir besoin de lever la voix. C'est ici que tout se passe, c'est ici que j'habite. Je me suis dit que toi, toi qui aime le silence dans son état le plus authentique, tu dois comprendre ça...

Ce soir je suis sortie de chez moi. Ma mère m'a posé la même question qu'il y a huit ans :
- Tu vas où?
Ma réponse a eu l'air de la contrarier:
-Je vais faire d'un rêve une réalité... Je ne rentrerai pas tard.
Elle n'a pas su quoi dire, à l'époque elle était habituée à entendre : "ne m'attends pas pour dormir". Je ne me suis jamais expliquée, j'aurai du mal à le faire maintenant, et, d'ailleurs, je ne suis pas sûre d'en avoir envie.
J'ai traversé la marée de gens. Officiellement il n'y a plus d'argent, on arrive à peine à boucler les fins de mois, mais je ne vois pas tout-à-fait la crise quand je regarde cette folie. Avec grande difficulté je remonte la rue, mais sur le coup j'ai l'impression que rien ne peut m'arrêter.
Je me dirige vers un endroit magique, mythique, au coeur du quartier des lettres de Madrid, issue de l'ordre des templiers du XII siècle, qui par la suite devint une prison, dont on a conservé les passages secrets. Elle a ensuite été convertie en Bourse, puis finalement en restaurant dédié à la Haute Cuisine Traditionnelle Espagnole. Je veux y aller depuis des années, tu sais bien comme j'adore ces lieux... Avant je n'avais pas d'argent, maintenant je n'ai plus celui avec qui y aller. Et voilà de quelle façon j'ai compris qu'attendre Le Bon Moment n'avait plus de sens, que ce n'est plus qu'une rêverie. Quand on a un coup de foudre, il faut le faire, et basta. Il n'y a que le train de la vie qui va nous montrer, au pire des cas, que c'est trop tard, et il vaut mieux alors se fixer au coeur un nouveau projet, un autre espoir qui nous fasse regarder au loin, au moins pour qu'on soit capable de surmonter le goût d'une défaite contre le temps.
Fermé. Il était fermé. La poisse, n'est-ce-pas?
Je me suis arrêtée quelques instants devant la porte, j'ai regardé la carte affichée dehors. Ce n'est pas la première fois que je reste comme ça. Je vais bientôt la connaître par coeur. Peu après je suis partie nulle part, je ne savais plus où j'allais (chose qui m'arrive régulièrement). J'ai marché, tout droit, sans aucune motivation. J'ai laissé mon coeur brisé dans cette petite rue, mes pieds m'ont baladé sans compter sur moi, en m'obligeant à laisser tomber ce qui tout simplement ne pouvait pas être. Je me suis posée des questions, puis je me suis résignée, tout en me disant "merde, merde, merde".
Du coup je suis tombée sur un autre restaurant, pas très loin. Je suis rentrée, cette fois-ci pas vraiment pour le charme du lieu, mais parce que je commençais à avoir faim, et tu sais comment je suis quand je rentre dans cet état...
L'entrée était sombre mais l'intérieur m'a surpris par sa beauté, avec un esprit chaleureux qui m'a fait me souvenir du restaurant La Tute, donc des pensées pour toi sont venues. J'ai eu les images de cette soirée-là dans ma tête. Je les ai gardé telles quelles, sans les changer. Ton souvenir a réussi à me perturber dans le calme le plus doux, une certaine tristesse m'a enrobé. J'ai pensé à ta peau, à son odeur de framboise. Au brunch au champagne, au petit dèj fait de sourires. Aux innombrables bières, à l’inoubliable soirée disco. À Monet, à Klimt, à Mucha. Aux apéros, aux cafés, aux restos. A tes yeux, à tes mains... À la neige qui tombait sur nous, comme si elle était l'invité d'honneur de nos rendez-vous. C'est curieux, je me suis sentie fière de moi, de ma décision, mais certainement pas si heureuse qu'il y a quatre jours.
J'ai très bien dîné, je ne peux pas dire le contraire. J'ai mangé un amuse bouche délicieux; une entrée au fois gras et pommes confites, très originale, très bien présentée; et en plat un poisson dont je ne connais pas le nom en français, servi avec des asperges et une mousseline de tomates. En dessert, cheese cake au fromage blanc, citron vert, émulsion de fruits rouges. Je ne peux pas me plaindre, ça s’est bien passé, mais je n'étais pas où je voulais. Et à mon avis ce sera la même chose avec toi qu’avec le restaurant: un autre arrivera, mais j'aurai la tête ailleurs.
Ce n'était sûrement qu'une faiblesse étant donné que je n'avais pas encore mangé, mais j'ai eu l'impression que tu me manquais. Je me suis encore posée des questions, et, pour la deuxième fois dans la même soirée, je me suis résignée et me suis dit "merde, merde, merde".

www.lacapilladelabolsa.com


(En tout cas merci car sans t'en rendre compte, il y a quelques mois, avec tes conneries, tu m'as fais sortir de chez moi au moment où je ne voulais plus me lever)

Conte d'hiver

Demain on va se lever tôt, moi aussi. Je serai a l'heure, tu verras, j'arriverai même avant toi, j'ai envie de te prouver que je peux le faire, que je suis capable de ça et de beaucoup plus. On se verra vers midi, on va se faire un resto (un otre), je le connais pas, mais je pense que ça peut nous plaire. C'est "Julien", au 16 rue Faubourg-Saint-Denis, dans le 10eme arrondissement. En suite, je t'amène au Musée Gustave Moreau, ou je suis jamais allée non plus, mais ça me dit bien comme endroit pour se cacher, il y aura personne. Il fait mauvais, et d'ailleurs les gens ne s'interesent plus à rien. Personne pourra s'imaginer qu'on est la-bà, personne qui nous fasse peur. Juste toi et moi, entourés de toiles du Maître de Matisse. J'ai l'escene dans ma tête. ça a l'aire doux, suave, comme un bourgogne. A la sortie on aura soif, on voudra pas rester au froid. Je vais te proposer de prendre un verre (ou deux, ou trois, ou quatre...). J'ai pensé aller dans un charmant café, à coté du Musée de la Vie Romantique. On m'a dit qu'il y a des ouvres de Mucha, c'est tout près du métro Pigalle. Surement sera vers 17 heures quand tu pars. J'aime pas quand tu regardes ta montre, oui, c'est vrai. Savoir que c'est bientôt la fin, ça me plaît pas. Avec ce geste banal je comprends qu'on est sur la fin de la journée. "ça n'ira pas plus loin" -on se disait les premières fois-, "où est-ce qu'on va finir" - nous demandons à date d'aujourd'hui-. I can resist everything, but temptation, ca nous va bien. C'est nous. On est une phrase, une mélange d'ironie et de bons moments, une touche d'incompréhension. Mais nous on rigole. On va pas pleurer, n'est pas?. Nous on s'embrasse. Demain... demain on verra.
On se dira au revoir près du métro. Je n'aurai pas envie de te voir partir. Je t'ai déjà avoué que j'adore la neige? Elle est belle, froide, on peut pas la faire rester. Elle s'annonce mais on n'est jamais sures de combien de temps elle pense rester. Elle paralyse, fait rêver. Par fois les deux choses au même temps. No, je veux pas que tu pars. Juste un dernière service: tu peux me serrer dans tes bras? Je te l'ai pas dit, c'est sûre, mais j'ai froid.

Le Baiser


Hace frio. Mucho. Se soporta, pero no deja indiferente a nadie. Prevision de 2° al mediodia. A dos minutos para las ocho de la tarde no quiero ni saber. En principio estaba lista. Me las he dado de valiente y me he dicho que nada me iba a impedir salir. Y nadie lo ha hecho, porque a la pereza no se la puede definir como un contratiempo, es mas bien una aliada para hacer lo que realmente nos apetece hacer y para lo que qiempre necesitamos una excusa seguida de una disculpa: NADA. Me ha hecho suya a unos cuantos pasos de la puerta. Cazadora, bufanda, guantes. Alguien entra. -Sales??. La miro, no me acostumbro a verla tan a menudo. Su nariz, roja. Su cuerpo, casi tiritando, recibe el sock térmico de los veintitantos grados que hay en casa. -No, mejor me quedo.
Habia previsto ver un ballet. Suenio con ello desde hace anios. Parece ser que nunca es el buen momento. El Lago de los Cisnes. Un clasico. Algo de lo que no pudiera arrepentirme. Una obra que va mas alla del tiempo, una de esas cosas que hay que ver al menos una vez en tu vida. Esta frase me domina. Yo, que quiero hacerlo todo. Paises. Idiomas. Restaurantes. Vinos. Museos. Teatros. Hombres. Amores. Desamores con Banda Sonora Original propia. Yo digo "Si, quiero". Las perspectivas han cambiado. Las expectativas también, y mucho. No espero nada de nadie, cuestion de reducir las decepciones en un 90%. Una vez lei que el valor de las cosas era algo muy subjetivo. Y todo se paga. El silencio, la paz, la salud, el amor. Todo tiene un precio, no necesariamente en euros. Elegir. Todo no se puede tener. Cada segundo cuenta. Y siempre hay alguien dispuesto a dar lo que sea, por éso el mundo es como es. Cada vez lo tengo mas claro. Son las emociones, ellas, si, la base de la economia. A nadie, de por si, le gusta le gusta la idea de dar algo a cambio por aquello que nos hace sentir bien, pero yo lo veo màs como una especie de inversion que como una perdida. -Has mirado cuanto cuesta?. -No. -Yo tampoco. Hazme sentirme viva, pagaré lo que sea...
Me he desvestido. Fuera botas. Adios Tacones de infarto. Las mallas poco favorecedoras toman el relevo. Ya da igual. Camiseta vieja. Vieja la sudadera tambien. Enciendo el ordenador. De hoy no pasa. Algo. Decir algo. Demostrarles a aquellos que creen que he abandonado que estan en un grave error. No se lo hice saber, pero escribi minuto a minuto mi historia. Todo esta en mi cabeza. Dia tras dia me he levantado queriendo reconstruir el mundo. Noche tras noche me he acostado haciendo corta y pega de lo ocurrido. El, ella, aquel otro, fulana, mengana, mi madre, mi padre incluso. Y si estuviera equivocada?. Vale la pena?. Cual es el riesgo?, Qué puedo perder?. Nada. De nuevo Nada. Solo la moral.
Por otro lado...lo anuncio, lo confirmo, lo revindico. Me duele pero es asi. Tengo pruebas, constancia, rabia, lagrimas que lo demuestran. Me hiere, me cansa, me agota. Me irrita, me pone de mal humor, me consume. Las semanas son largas, las horas no pasan. No, je n'en peux plus. Y puede que suene ironico pero aqui, a los que se van, a aquellos que abandonan, a los que cada maniana se dicen "no puedo mas", se les llama desertores. Malas hierbas. Cobardes. Entonces qué?. Qué solucion me encuentras? Huir?.Escapar?.Salvarse?. Echar a correr, no volver jamas?. O tu eres de los que piensan que los problemas hay que afrontarlos?. Coger al toro por los cuernos. Demasiada gente que opina, ya no sé diferenciar entre intereses y consejos. Dicen que estamos en tiempo de elecciones, que el tiempo apremia. Y lo mas duro no es darse cuenta de que es mas fàcil para aquel al que le da igual, por el simple hecho de que no le importa, lo realmente dificil es seguir teniendo ganas de hacer las cosas como se deben. -Laisse ta moral pour le jour de ta mort, si non tu t'ensortiras pas..
Ahora, en este mismo instante, me pregunto en qué estaràs pensando. Yo pienso fuerte en ti, alocada, indecisa, impetuosamente. Quizàs te estes haciendo la misma pregunta que yo. Sabes ya a qué jugamos o has pasado directamente a otro nivel tal vez?. Es verdad, desde hace dias dejo de ser un juego, las risas no eran simples risas, vease coqueteos. Crei que era fruto de la casualidad (si, a veces soy tan ingenua) tus apariciones repentinas en mi barrio, mis ganas inexplicables de llamar tu atencion, las carcajadas hasta las tantas... No lo puedo evitar. Qué quieres, no lo sé. Qué puedo darte yo que no tenga ella, lo ignoro también. Me he empapado de tus pasiones, las he hecho mias. Lo supe el dia que decidi consentirme mi primer restaurante de dos estrellas Michelin. Remordimientos?. Ninguno. -Si tu veux vraiment sentir le plaisir des choses, regarde pas son prix. Y es asi como nos hemos creado nuestra propia trampa. El Deseo. La Tentacion. Lo Prohibido. Solos tu y yo. Un buen vino. Un color propio, un aroma caracteristico, un sabor unico en cada botella. No nos hacen falta excusas. Tenemos la certeza de que no hay dos sorbos iguales, aunque se parezcan. Comparar es un error. Cada region, cada vinia, distinta. Como tu. Como tus ojos, que se parecen a los suyos. Pero él ya no es, y tu no puedes ser a pesar de que algunas veces te tenga. Otra vez la moral. Llevas razon, deberia dejarla de lado. No me ayuda. No sé de qué sirve, no me hace mejor persona puesto que al fin y al cabo no le hago caso. Me martiriza, nada màs. A ti también, no hace falta que me lo digas...
Es desconcertante, este sabor, dulce, me creo feliz. Saber que estoy haciendo algo que no està bien y no saber, en fin, no querer, pararlo. Creo que a dia de hoy prefiero esperar a que la bomba estalle para arrodillarme ante Dios y pedir perdon, porque, por alguna extrania razon, no me siento tan culpable como deberia.




Saint Joseph 2009, Le Lombards de Ives Cuilleron. A la tienne
Demain sera un otre jour
(Carpe Diem)




Manda Huevos...

Y resulta que para conectarme a internet no hacia falta salir de casa y pagar cuatro euros la hora... bastaba con venir al banio.
XD

Accion / Reaccion

Supongo que llevas razon, que es tan facil como tomar una decision y no arrepentirse. Dices que mirar atras no es la mejor de las soluciones, puesto que ni siquiera es una opcion para ti ("Direct contre le mur" me repites a menudo, tu voz resuena dulce, firme, tajante).
Ma alucina la capacidad que tienes de hacer las cosas increiblemente sencillas, simples. Actuar. Asumir. En estas dos palabras lo resumes todo. Que los problemas no existen ("Tout est dans ta tete"), y que cuando se quiere algo, hay que ir a por ello, sea lo que sea.

Y es asi como, tras semanas de autocritica, de incertidumbre y de quebraderos varios de cabeza llego a la conclusion de que tengo GANAS de VOLVER a CASA por NAVIDAD, lo cual significa que dentro de poco no volveremos a trabajar juntos, no tomaremos mas cervezas los lunes y tu mujer podra dormir tranquila.

Puede que sea la confianza que te tengo, los miles de cafes que hemos tomado juntos, las inumerables carcajas que me arrancas, o el secreto que nos unira hasta la muerte. Sea lo que sea, je avoue, tu vas me manquer

with or without you

Porque la vida no es dificil, pero a nosotros nos encanta complicarla; porque a veces suenio que le olvido, y entonces despierto; porque no soporto a los maleducados; porque aun me queda tanto que aprender que no sé como voy a compaginarlo con las insaciables ganas de dormir inscritas en mi piel; porque la gente se admira de lo bien que asimilo los golpes (si tu supieras cuanto lloré o qué tan poco me apetece sonreir y hacer como si nada...); porque yo tampoco necesito excusas para viajar, pero me acobarda el no tener con quien ir; porque siempre tropiezo con la misma piedra; porque estoy ahi sin estar; porque no soy fan del olvido, incluso me hice unas esposas de acero y melancolia, y digo que soy libre, pero en realidad no soy mas que prisionera de una soledad que no quiero... y no es porque no te vea caminar a mi lado que me he convencido de ello, es que tu ausencia me grita, tu olor me rodea, tu nombre a acabado por absorberme.

Y me repondré, como hago tarde o temprano con todo. Y seguiré adelante, que éso si que se me da bien.

(No te preocupes por mi, una vez me dijeron que yo estaba hecha de otra pasta...)

Extrañamente, yo

Impulsiva. Caprichosa. Desenfrenada. Impaciente. Maniática. Olvidadiza. A menudo demasiado responsable, en ocasiones irresponsable total. De las que no se acuerdan de tu cumpleaños, de las que se van sin decir adiós. Una cabra loca, una especie en extinción. Y si te he visto no me acuerdo, y si no me recuerdas más te quiero yo. No me preocupa lo importante, si no lo irrelevante. Voy sin miedos por la vida, con alguna que otra tristeza puede ser. Te confieso que sobrevivo a base de historias, de observar a la gente al pasar. Me gustan las horas tardías, la sangría, soñar. Los amaneceres, los ojos de gato, lo fugaz. Las sonrisas, los instantes, la espontaneidad. Lo dulce, lo salado, las palomitas para cenar. Las promesas son deudas que no puedo pagar. Tengo más secretos que el mismo mar. Soy una tortuga centenaria fuera de lugar. No creas que no he pensado que tu mano entre mi mano no está nada mal, pero a fin de cuentas soy soledad. Sin compromisos, sin ataduras, sin definiciones, así sin más. Soy de las de un vaso y otro vaso, un beso y otro beso... me huelo el final. Porque yo no me enamoro, me pongo eufórica. Y además suy rubia, y mala hija, y mala amiga, y mala novia, y quién sabe si buena amante...Y no soy mala madre porque aún no he tenido ocasión, pero todo llegará.

Me pilla todo, y yo por ahí, decopas, derisas, debesos. Con la conciencia tan tranquila que hasta en el ruido de esta gran ciudad creo oir silencios. Pero yo ya no me embargo, porque no vale la pena






*
Y aunque sea fuera de contexto, quiero darte las gracias, por haber hecho de mí alguien fuera del montón, aunque hayas tardado cinco años en contármelo... Gracias, Gracias, Gracias.

Último vals


Permite que te invite a la despedida
no importa que no merezca más tu atención
así se hacen las cosas en mí familia
así me enseñaron a que las hiciera yo

permite que te dedique la última línea
no importa que te disguste esta canción
así mi conciencia quedará más tranquila
así en esta banda decimos adiós

...y al final
te ataré con todas mis fuerzas
mis brazos serán cuerdas al bailar este vals
...y al final
quiero verte de nuevo contenta
sigue dando vueltas
si aguantas de pie

permite que te explique que no tengo prisa
no importa que tengas algo mejor que hacer
así nos podemos pegar toda la vida
así si me dejas no te dejaré de quereR.





















Siempre nos quedará MadriZ
...

Vientos Càlidos

Desde hace meses, alguna que otra vez me he preguntado qué serìa de ella, de su voz, de ése ritmo tan suyo. Algo me decìa que el pròximo disco que sacara no iba a pasar desapercibido. Y èsta mañana han encontrado respuestas mis inquietudes musicales, su nuevo single sonaba mientras me hacìa el primer café de este miércoles en el que no trabajo y en el que dentro de unas horas La Roja se la juega contra una Alemania cuya tarjeta de visita es el ùltimo 4-0 contra Argentina, o lo que es lo mismo, contra Maradona. Asì que hoy, a pesar de no ser La Final, los españoles, cerveza en mano (ya sea para celebrar o para hacer màs llevadero el disgusto, véase hemos venido a emborracharnos), sentimos que nos la jugamos.
Kylie Minogue ha vuelto, España sueña, y yo me siento tranquila y feliz, lo cual se merece unos minutos delante del ordenador, a pesar del riesgo de llegar tarde a nuestra cita con el mundo en Trocadero.
Lo que ocurre realmente es que hoy, para no cambiar bruscamente las costumbres de mis dìas libres, me he despertado y me he quedado horas, sì, horas, remoloneando. Y es que si ya de por sì me cuesta levantarme, està claro que el calor de Julio no colabora a hacerme salir de la cama... Ha sido una sucesiòn de 3o minutos, màs otros 30, màs un poquito màs. Asì de dignamente he perdido esta mañana, y sin remordimiento alguno, que conste.
Pero es que yo soy feliz con esta manera tan tonta de regocijarme entre las sàbanas, con la pereza pegada al cuerpo, con tus sonrisas recorriéndome las venas, con tu forma de ver la vida arrebatàndome la escasa sensatez que existe en mì. Se pasan los minutos por cientos dentro de esta burbuja que no necesita nombre, que no lo quiere tener de tan indescriptible que es. Se compone de un Tù y un Yo, no necesita màs. Se alimenta de los "tu me manques" que me envìas desde ciudades que no sé ni còmo se escriben, de mis mensajes cuando he bebido demasiado, de una carta que ha atravesado nubes y continentes para decirme que no me olvidas, de proyectos que empezamos desde el tejado. Te has empeñado en que conocernos en estas circunstancias no es casualidad, y a mì me da la sensaciòn de que me estoy lanzando al vacìo desde un décimo piso, y en lugar de preocuparme por la caìda brutal que seguramente me espera ahì abajo, cierro los ojos y aprieto tu foto contra mi pecho, de nuevo palpitante, loco, soñador, y vendo mi poco sentido comùn al màs bajo postor a cambio de que vuelvas y de que la vida nos dé una oportunidad.

J'ai just envie de me laisser porter par tes vents...

Capítulo I (o Inicio del Delirio)



¿Pero qué puedo perder?
¿¿La vida??

(Casi prefiero que me sea retirada con la mano en el corazón un buen día de verano
antes que de vejez, un frío día de invierno)

¿De dónde proviene el agua con gas natural?

El agua carbonatada, conocida también como soda, es agua sin saborizantes que contiene ácido carbónico (H2CO3) que, al ser inestable, se descompone fácilmente en agua y dióxido de carbono (CO2), el cual sale en forma de burbujas cuando la bebida se despresuriza. Cuando contiene un mayor contenido de minerales, por provenir de deshielo se la denomina agua mineral gasificada; si obtiene los minerales artificialmente se la denomina agua gasificada artificialmente mineralizada. Históricamente, las primeras aguas carbonatadas se preparaban añadiendo bicarbonato de sodio a la limonada. Una reacción química entre el bicarbonato de sodio y el ácido cítrico del limón produce dióxido de carbono.


Lo que no está escrito en la Wikipedia es cómo, en cuestión de horas, has conseguido robarme el corazón, llevándotelo contigo a un remoto país llamado Costa de Marfil, ni más ni menos que a desactivar minas antipersona.
Ésto no hay quien me lo explique, ni tengo palabras suficientes para hacer que los demás lo entiendan, pues ni yo misma acabo de asimilar la situación...
Él me habla de destino... yo creo que me he vuelto loca.








- No estás loca, pero prepárate, estas cosas son de las que van para largo (Me ha dicho tranquila y serena al poco de que España recibiera el primer y último gol por parte de Chile, lo cual me da ganas y fuerzas para esperar... o para ir a buscarte en caso de que la impaciencia pueda conmigo)
Antes de entrar en la sala le vendaron los ojos, probablemente para no correr riesgos. Un suave lazo le impedía situarse, saber hacia dónde debía dirigirse en caso de querer dar por terminada antes de tiempo aquello que llamaban "Terapia a Ciegas".
Si le preguntaran por qué llegó hasta allí, a un lugar que a simple vista cualquiera calificaría de "desesperados", a uno de esos lugares a los que la gente que se hace pasar por "normal" no va, seguramente Miriam pensaría que era una de esas preguntas demasiado largas de responder para alguien que muy probablemente no esté dispuesto a querer entender la respuesta. Y si ella estaba allí es porque ya no le quedaba nada que perder, y puede que a las malas sacara algo en claro, aunque sólo fuera el hecho de que aquello no había valido para nada.
Estaba sentada en lo que parecía una vieja silla de madera. Las manos libres, marcharse o no era algo que dependía sólo de ella. No había ido para ser castigada, ni juzgada, si no para ser libre.
A pesar del secretismo, no estaba asustada. No sentía miedo. De éso estaba segura. Quizás tenía dudas, pero miedo no. Su respiración era tranquila. Se dijo que ya había pasado por cosas peores, cosas que la aterrorizaron, y que ésto, al fin y al cabo, no sería para tanto. Lo mismo hasta salía riendo de aquel lugar
Al estar en ese estado de ceguera pasajera, el resto de sus sentidos se dilataron, como ya lo hicieron una vez por simple supervivencia, como lo hacemos todos cuando algo nos dice que el peligro en cualquiera de sus multiples formas merodea a nuestro alrededor, que no lo vemos, pero lo olemos, lo intuimos, lo presentimos, y hacemos del "ver para creer" algo pueril y de poca ayuda.
En cualquier caso no había hecho caso del anuncio para ver nada ni a nadie, lo que le quedó aún más claro cuando de nuevo unas manos rápidas, acostumbradas, le apretaron un poco más la venda, sin llegar a hacerle daño, sólo haciendo aún más negra la oscuridad.

- ¿Estás lista? (le dijo en forma de susurro una voz de mujer)
- Sí, sin duda.
- Bien, cuando quieras (Miriam fue capaz de dislumbrar una sonrisa que la apoyaba, dándole ánimos, como si aquella voz ya hubiera estado antes en esa misma silla).

A pesar de su aplomo y seguridad, dejó pasar varios minutos antes de volver a emitir sonido alguno. De pronto, de sus labios finos emanó una inesperada inquietud, sonrieron tímidos.

- Estoy aqui porque no tengo nada que decir.

Esperó a que aquella voz tranquila la interrumpiera. Esperaba un reproche, una burla irónica, pero ninguna voz se pronunció, lo que le dio ganas de retomar la palabra.

- Es verdad, puede que le sorprenda pero le aseguro que estoy aqui porque no tengo nada que decir. La calma y el sosiego han entrado en mí a fuerza de haberles llamado a gritos, creyendo que era lo que necesitaba, y ahora no lo soporto, no sé qué papel juego en mi propia vida...

Miriam hizo una pausa, pero pronto entendió que una vez más nadie hablaría. Lo que no se imaginaba es que había casi una decena de hombres y mujeres alrededor de ella, en su misma situación, con vendas similares, con la única diferencia de que ellos, al oir su voz, supieron que no estaban solos en su locura mucho antes que ella, pero ninguno de entre ellos sería capaz de calcular cuántos timbres de voz distintos llegarían a escuchar. Alguno se sintió aliviado por el hecho de no ser el primero, debió haber también quién no esperara compañía en aquel lugar remoto. Al parecer no estaban tan solos como podían haber imaginado en un principio.
Miriam prosiguió, esta vez con más ganas.

- Creía que quería paz, que la necesitaba. La busqué, durante meses la deseé con todas mis fuerzas... y ahora que siento que impregna todo, cosa que debería hacerme sentir satisfecha, me desagrada. Me ha dejado sin fuerzas. No sé si es que he recibido una dosis demasiado alta o si es mi cuerpo el que tiene intolerancia a la tranquilidad...

Fue al oir el rechino de maderas, seguramente por parte de aquellos a los que les empezaba a molestar la incomodidad de sus asientos, removiéndose, cuando se dio cuenta de que no estaba sola, aunque ésto no le impidió proseguir.

- Supongo que he venido porque hay algo en mí que no consigo entender... Tengo el corazón latiéndome a un ritmo que considero demasiado lento. Y no es el amor lo que me falta, éso es algo que he decidido que no quiero, al menos no ahora. No tendría sentido enamorarse, en cualquier caso no en estas circunstancias. ¿Se imaginan? ¿A mi edad?

Se ajustó la venda. Empezaba a darle calor, a resbalarse. Quizás según se iba sincerando le iban entrando los nervios. Inspiró profundamente, tras lo que retomó su discurso.

-Dígame. Díganme. Yo sólo quiero saber, y me ire... pero respóndanme ¿Qué sentido tiene esta impaciencia?. ¿Es un juego? ¿Una lucha? ¿Una prueba?. ¿Un desafío? ¿Un reto? ¿Una incoherencia? ¿Algo que echo en falta? ¿Un sueño? ¿Un develo quizás?

El peso de la corona


A menudo es aquel que se autoproclama "Salvador de Almas" el que lleva al resto al mismísimo infierno, tras lo cual acostumbra a decir: vosotros lo quisisteis. Es entonces cuando la empatía se convierte en decepción, y una vez puesta en duda la credibilidad lo único que queda que esperar es la revolución de la mano de aquellos que, hartos de laisser faire, gritan: ¡Basta!





(No le den grandes fortunas al pobre, ni autoridad al insensato)




Sigue llenando este minuto
de razones para respirar
no me complazcas... no te niegues

no hables por hablar.



Y así yo conseguiré saber quién soy, a dónde voy, por qué y cuándo. Y valoraré cada instante, y saborearé el aire, y seré capaz de caminar sobre las ascuas... sabiendo que tú me esperas.



Dicen por ahí que el corazón tiene razones que la razón no entiende


Ayer hice algo que sé que para la gran mayoría no tiene cabida, algo que, según vosotros, no debería ni habérseme pasado por la cabeza... Hablo de una de esas cosas que te nacen de dentro, de aquellas en las que no paras de pensar hasta que no las conviertes en reales, de las que no importa cuántas veces me digan "No Patri, no, no lo hagas", de las que sé que si no hago me arrepentiré no un tiempo indeterminado, si no una eternidad.

No es que no lo haya podido evitar, es que no he querido. Es más: creo que era la única manera de devolverme la sonrisa tras el desagradable "incidente" del jueves pasado, una solución como otra cualquiera, una de las que me permiten mirar hacia otro lado sin necesidad de borrar lo sucedido (que de todo se aprende), como una terapia post-trauma.
Para seros completamente sincera os diré que no me lo pensé ni un instante, y a los que intentaron aconsejarme les puse esa sonrisa picarona de "dime lo que quieras, haré lo que me plazca", y se han rendido sin remedio porque saben que cuando una cosa se me mete en la cabeza, no hay más que esperar las consecuencias.
Sé que ha sido con vuestras mejores intenciones, pero a veces hay que diferenciar entre "consejos" y "pautas de vida", y sin duda os escucho, pero si hay algo que deseo de esta vida es que sea mía, lo cual me da el derecho de no haceros caso en algunas ocasiones, porque seguramente vosotros ya lo habréis vivido, pero si no me ocurre a mí nunca sabré realmente porqué no lo hice, si por vuestra capacidad de convicción o porque de verdad creía que era lo mejor para mí, y no hay cosa que me torture más que quedarme con la duda.
El caso es que entré en esos grances almacenes tan chic de Paris, directa, como si me conociera la superficie palmo a palmo (que no es el caso). Y os aseguro que iba tan decidida que sentía que nada ni nadie me podría parar, con un indescriptible subidón de confianza en mí misma que me acabó llevando ni más ni menos que al punto exacto en el que quería estar.
Eché un vistazo a la vitrina. Estaba allí por él, sólo por él. Ningún otro podría darme lo que él me da: un cierto destello cuando el Rey Sol habla, el misterio que me falta cuando me confieso ante la Luna. Es él quien me estresa con ráfagas de prisa, el que me hace suspirar ante la calma de lo que nunca llega, aquel que me dice "éste es tu momento", el que me recuerda que ya no son tiempos de decir "te quiero"... Es la seguridad, la fuerza y la confianza que me da cuando no hay nadie más que pueda decime "aún hay tiempo". Es por él y por su obsesión de recordarme el pasado que he seguido adelante. Y con él, sólo con él, veré países y amaneceres, cielos y tormentas, risas y besos.
Así que me puse a prueba, desvié la vista. Me sentí infiel.

- Buenos días mademoiselle, ¿le puedo ayudar?.
-Sí, la verdad es que sí. ¿Podría probarme ése por favor?.
- Claro, es el último modelo, seguro que ha visto la publicidad...
-Sí (le he confesé con cierta vergüenza). Soy la "s".

El dependiente, un tanto confuso ante mi determinación, me puso entonces el brazalete alrededor de la muñeca, y al hacer "click" me miró esperando mi aprobación. Yo me lo quité casi al instante, como si sólo el hecho de habérmelo probado hiciera de mi una persona al filo de una traición.

-¿No le gusta? (me preguntó sorprendido).
-Sí, es muy bonito, pero no lo siento.

Su desconcierto iba cada vez a más. Me miraba con cara de incomprensión, sus ojos negros me disparaban preguntas sin necesitad de hablar.

-Ya le digo, es muy bonito, pero no me causa nada. En realidad el que he venido a buscar es ése otro.
-Éste mismo lo tengo con la esfera negra, quizás le guste más... el otro es más... más... clásico.
-No se moleste, de verdad, quiero el otro. Yo también soy muy clásica...

Ante mi insistencia, sacó el antiguo modelo, y lo ab rió cuidadosamente con el fin de que me lo probara. Sonreí, sincera, campechana, con nervios, con alivio.

-No hace falta, éste ya sé cómo me queda.
-No importa, pruébeselo de todas formas, parece que es importante para usted, ¡como si hubieran tenido una historia juntos!
- Si usted supiera... (pensé)

Y me sentí como aquella novata del matrimonio que se prueba su alianza de compromiso, cosa que tampoco he hecho nunca, pero no puedo negar que fue mágico (por lo que simboliza) y triste a la vez ( por lo que implícitamente dejaba atrás, por lo que rechazaba voluntariamente al comprarlo).

El dependiente acabó olvidando su protocolo de manual, cada vez más interesado en la historia de esta chica de unos veintitantos, en jeans, sin maquillar y con un moño piscinero recogiéndole el pelo. Me imagino que se preguntaría porqué ése, y no otro, ningun otro, y terminó confesándome que me brillaban los ojos, que nunca había visto tanta emoción en alguien que va a comprar un simple reloj...

-Es que no es cualquier reloj... (le dije)
-¿Se le ha caído? Puede que consigamos repararlo.

Dada la circunstancia, volví a sonreir, ésta vez con resignación, pues no sabía muy bien cómo podía explicarle que no se me había caído, si no que más bien, tras un pique-nique a orillas del Sena, un tipo salido de la nada me plantó su asquerosa boca en la mía y que, tras mi gesto de "¡Ei! ¡¡pero cómo te atreves!!", plantó sin reparo alguno su mano sobre mi lado izquierdo de la cara, rompiéndome incluso el labio, y no contento todavía me derramó su vaso de whisky sobre el rostro, supongo que para dejarme bien claro que no se me ocurriera volver a tocarle (sí, la situación fue un tanto paradójica, cosas que pasan). De habérselo contado tendría que haberle dicho también que, el caballeroso individuo en cuestión, al intentar contener mis patadas y mis golpes, me agarró por la muñeca con tanta delicadeza que quebró el broche de reloj, haciendo que éste se estrellara sin remedio contra el empedrado. Me pareció demasiada información, ya no sólo porque no le conociera, si no porque pensé que alguien que intenta venderme un reloj calificando a estos objetos de simples cuando creo que son una de las cosas que más dicen sobre las personas que los llevan, no podría entenderlo.

-Sí, se me ha caído, pero no puedo repararlo...
-¿Me permite preguntarle algo?

Y ya sabía yo de antemano en lo qué se basaba tanta curiosidad.Di por hecho que en algún momento dado la relación vendedor-cliente se acabaría evaporando, que no resistiría sin preguntarme por qué me importaba tanto aquel reloj, de dónde había salido, de quién provenía... es lo mismo que se preguntan los que me conocen, aunque al tener más información sobre mí lo aplican de otra manera más concreta. Se lo preguntan aquellos que me quieren, aquellos que tienen miedo a que comprarme el mismo reloj que él me regaló sea signo de que no he superado nuestra ruptura, aquellos que se preguntan cómo es posible que sea capaz de dejar mi país sin pensármelo dos veces y que, por el contrario, no haya sido capaz de estar 48 horas sin sentir su peso en mi muñeca, mi pulso contra su acero, mi historia a través de sus minutos. Y si no le pude responder a él, mucho menos a vosotros. Lo que no deja de ser extraño es que, ahora que tengo uno a mi izquierda y otro a mi derecha, el Tiempo se ha hecho mucho más tangible. Y hasta puede que me haya pasado como decía la publicidad: que el objeto acaba dominando al poseedor, o quizás (otra idea mucho menos televisiva pero posiblemente igual de cierta) que sea lo único que, a día de hoy, me tiene enamorada.


*(Por su pasado. Por su presente. Por nuestro futuro... Larga vida a esta bella maquinaria suiza)




Tocado... y hundido

Apuesto a que no te lo esperabas, a que ésto no estaba en tus planes. Me la juego a todo o nada a que esta tarde he roto tus esquemas, y si de algo estoy segura es de que he tirado por la borda tus expectativas, lo cual me encanta (puede que ahora entiendas porqué tengo un cactus de un metro de altura y no una dulce y tierna rosa, que según tú iría más conmigo. Lo mejor del cactus es lo imposible de la rosa: sobrevivir en situaciones extremas).
Te aseguro que en ningún momento he pretendido alterar tu calma, ni mucho menos. Tampoco he querido sacarte de tus casillas (lo cual no sé si es posible en alguien que parece vivir a base de valerianas). Lo que ha ocurrido es que, sencillamente, a última hora, como una merecida inspiración de cordura, me he dicho que sería mejor darle un ligero cambio a la situación, que cierto es que nadie me invitó a llamar a la puerta, pero teniendo en cuenta el comportamiento que he tenido contigo, considero que me has faltado el respeto de una manera tal que no podía dejarte impune... y lo he hecho sin gritos, sin portazos, sin escándalos, sin lloriqueos, sin nervios...con lo que se viene llamando Autocotrol. Lo que he hecho es mirar desde otra perspectiva, y me ha parecido que no tenía porqué ser yo la que saliera perdiendo. Así que te he metido en una burbuja, como si no estuvieras, o mejor, como si me dieras igual, y créeme, todo ésto no me es indiferente, pero mi dignidad me prohíbe permitirte esos aires chulescos que has sacado de no se sabe dónde, pues en realidad has resultado ser el clásico canalla, éso sí, bajo un conseguidísimo disfraz de corderito. Y tienes suerte, porque te aseguro que a mis diecinueve o veinte años te habría partido la cara, sin más, y me habría quedado tan a gusto, pero supongo que en éso consiste la vida, no en pegar (está claro) si no en evolucionar y en afrontar las cosas con cierta serenidad (sobre todo si a orgullo se refiere), con tal de que algún día nos de la sensación de que no hemos tropezado con la misma piedra cientos de veces para nada. Por este motivo, o mejor dicho, gracias a esta nueva filosofía de vida que he adquirido recientemente, ni más ni menos que en mi vigésimo tercera primavera he decidido jugar mis cartas con otra estrategia, con un toque de madurez, y he hecho de la indiferencia mi mejor As y de la risa el mejor de mis comodines. He tomado las riendas, y te has quedado fuera de lugar en menos de lo previsto... y, aunque te pueda resultar irónico (que no lo es), te doy las gracias : hacía tiempo que no estaba tan orgullosa de mí, y éso te lo debo exclusivamente a ti.
Por otro lado, déjame decirte que quizás no tenga muchas opciones, pero de lo que sí que no dispongo es de tiempo que perder. Donde las dan, las toman.



(SAYONARA, BABY)

Cuánto...

... se gritó diciendo nada
no pudimos ver con tanta luz
yo buscaba el cielo en tu mirada
y nunca sabré lo que encontraste

Que te traigan flores las mañanas
que no pases noches sin dormir
que el sueño se pose en tus pestañas
que uno de esos sueños, que me sueñe a mí

Detrás del viento, un huracán
se fue formando en la cabeza
cuando te cansas de sufrir, siempre me dejas

Mi corazón es de cristal
no guarda nada que no veas
sólo un pequeño resplandor de nuestra hoguera

Mi canción que nace del fracaso
es sólo una piel sobre la piel
algo que se besa y sabe amargo,
es mi boca seca y nada que beber.

Oh!! pobre corazón
que no sabe qué decir
si te vas por lo que soy
o por lo que nunca fui

Hay caminos que hay que andar descalzo
ya no te preocupes mas por mí
siempre me entra arena en los zapatos
esta vez me quedo aquí

Si te cabe el cielo en un abrazo
siempre habrá una estrella para ti
Si 14 vidas son dos gatos
aún queda mucho por vivir



*Patricia en el País de los Sueños Rotos

Sentada, Esperando, Deseo

Desde hace tres semanas, día tras día, haya sido con lluvia o con un sol espléndido como el que ilumina hoy paris, haya trabajado o no, me siento en esta silla dispuesta a darlo todo, pero ya os digo yo que no es tan fácil... En ocasiones he visto pasar las horas sin que haya escrito una sola palabra, y no será porque no tenga cosas que decir, puntos a debatir o nuevas críticas que hacerme, más bien todo lo contrario, cada día ha habido algo nuevo, pero a fin de cuentas no sé cómo enlazar unas cosas con otras, no encuentro la manera de hacerte entender el porqué de mis cambios de humor, de mi cabeza baja, de mis repentinas ganas de reir a carcajadas, de mis paseos a la luz de la luna buscando explicaciones y alguna que otra respuesta. Y es que si hay algo que se me da bien es el darle mil vueltas a las cosas.
Como ésto promete ser largo y tendido, me he puesto cómoda, en modo Zen. Me he disfrazado de él, con sus pantalones de chandal a los que le doy mil vueltas para que no arrastren, y su vieja camiseta del tenis, la cual ahora no es ni más ni menos que mi camiseta de los dulces sueños. Y no me pesa, no me hace sentir mal, me siento a gusto entre sus cosas, y mires por donde mires encontrarás pedacitos de nuestro amor por toda la habitación: las postales que siempre olvido devolverle, sus decenas de regalos, en mi ropa, en mi bolso, hasta en mi vocabulario ha dejado su huella, e incluso mis labios besan de una forma más intensa desde que probaron su boca... Su forma de vivir, su concepción del dinero, su música, es ahora la mía también. Y te preguntarás entonces qué ha cambiado desde la última vez que te escribí, y yo te puedo responder a éso con dos palabras: mi calma. Y, de todas maneras, desde la última vez que me dirigí a ti, las cosas se pusieron patas arriba, y ahora vuelven a la normalidad (ya lo dige anteriormente, no son más que ciclos).
Como por arte de magia, al poco de escribirte diciéndote que estaba mucho mejor, que había vuelto de españa renovada, con una nueva visión, y que en el trabajo bien, y que parecía que todo volvía a su lugar, pues en cuestión de días dejé aquel trabajo, en un abrir y cerrar de ojos, por seguir a áquel sin el que dicho restaurante dejaba de tener sentido para mí, porque él no es un director como los demás, él te apoya, te exige, se ríe contigo y de tí logrando que tú mismo te rías de tus propios errores y a la vez no los vuelvas a cometer. Es un tipo con carácter, con poca paciencia, pero le tengo tan calado, sé tan bien lo que quiere, que rara vez le he dado la ocasión de tener que levantarme la voz. Así que él se fué, aquello era demasiado pequeño para sus aspiraciones, no más que un lugar de paso hacia algo mejor. Y yo abandoné al día siguiente de que me diera la noticia, haciendo crecer los rumores, los cuales en un momento dado me dieron dolores de cabeza, hasta que me di cuenta que la gente, en cuanto les demuestras que algo te importa, te sacan la sangre y te provocan a ver cuánto tardas en perder los papeles. Les divierte, como si no tuvieran nada mejor que hacer, ante lo cual tomé la Vía Pantoja "dientes, dientes", y desde que decidí hacer oidos sordos, se acabaron los cuchicheos, o al menos las bromas pesadas. Dos semanas más tarde, precisamente mi último día de trabajo, se pasó por allí, y me dijo que había empezado a trabajar en Champs Elisées, que si conseguía un hueco que me lo guardaba, que "me rescataba" dijo. Tras aquella especie de promesa me tomé unas vacaciones forzadas, ya que yo acababa de volver de España y, tras la fiesta de mi cumpleaños, más la cámara, más lo que gasté durante aquellas fechas, sabía que no podía tirar la casa por la ventana, con lo cual no iba a ser tan divertido como podía parecer en un principio. Y dicho y hecho, vinieron las vacas flacas, y Febrero fue uno de esos meses en los que en lo único que piensas en es poder pasar la página del calendario, a pesar de que mon cheri directeur (como le llaman en mi presencia) cumplió su promesa, subiendo mi caché (¿qué creías?¡hasta los camareros lo tienen!) y colocándome en mi actual lugar de trabajo, con unos compañeros a los que admiro y con los que me divierto a la mínina ocasión. Sé que a algunos no les parece vida (los horarios, la fatiga, la presión...) pero yo ya me siento como pez en el agua, quizás me he acostumbrado, o quizás ésto sea lo único que realmente sé hacer, quién sabe. No sé qué es lo que me hizo tenerlo tan claro el día que firmé mi hoja de dimisión en el otro restaurante, ni me lo pensé, lo supe y punto, algo me dijo que aquel no era lugar para mí. Y es que así funciono yo, a sabe de instintos, echándole pulsos a cada reto que se me presenta, con ganas de que pase el tiempo y poder estar orgullosa de mí, y para que la próxima vez que me suceda aquello no agache la cabeza y sepa responder como es debido. Fué un día cualquiera, en una conocida discoteca parisina, yo iba a pedir en una barra de entre las muchas que había, y de entre las sombras aparece un apuesto joven, el cual me dirige la palabra y entablamos una mini-conversación que se terminó cuando le dije que era camarera. Me miró con despreció y se marchó tal y como había llegado, entre las sombras. Supongo que no alcancé sus expectativas. Me gustaría a mi ver si él es capaz (¿te ha puesto un despacho tu papá?, claro cielo, así yo también podría), y de ésto me he dado cuenta ni más ni menos que antes de ayer, cuando me dieron la tarea de formar a un chico que va a hacer prácticas en el restaurante durante un mes y medio. Es decir, es chico está es una de las mejores escuelas de hosteleria, quiere dedicar su vida a ésto, y lo que para mí ya es el día a día, cosas que salen solas (lógica adquirida con el paso del tiempo), para él es un mundo, lo que me llevó a plantearme por qué me habían elegido a mí para formarle, si yo no soy ni la más rápida, ni la mejor. Resulta que, según la la persona que tomó la decicisión (que no fue mi querido director), transmito algo a los clientes (algunos hasta piden que les sirva yo, ¿te imaginas?) y que tengo algo raro: las ganas de hacer bien las cosas. Así que gracias a esta historia del chico en prácticas se me ha subido un poquito la moral, y me he dado cuenta de que quizás no es el trabajo más glamuroso del mundo, pero tengo muy claro porqué los clientes van alli (o a cualquier otro lugar de ésos con precios extralunares para nosotros, y más aún en los restaurantes gastromónicos, en los que una pequeña entrada puede costar unos ochenta euros, y en los que se puede terminar la velada por el módico precio de trescientos euros por cabeza, sin exagerar ). Así que esa gente no va a cenar mirando los cuánto valen los platos, lo que me ha hecho perder el miedo a proponer, porque la mayoría de los clientes sólo esperan que les sugieras algo para decirte "oui, pour quoi pas?". Es gente que no vive en la misma galaxia que nosotros, a la que no le asustan los precios, de hecho rara vez me preguntan cuánto valen los diez centilitros de champagne rosé billecarte salmon. Las sirvo como caramelos, y todos contentos. Más se gastan mejor se lo pasan, y más gano yo. Y me hace gracia que porque el chico nuevo se asusta de lo rápido que va todo "c'est impresionante" -me dijo- y con todas y con ésas la presión que nos meten por ser más rápidos cada día no se queda atrás. En definitiva, me he dado cuenta de que no es tan fácil, que no cualquiera lo puede hacer, que se necesita paciencia y organización, lo cual no hay en mi vida pero consigo sacarlo de no se sabe dónde a partir del momento en el que me visto de negro, me recojo el pelo y saco la mejor de mis sonrisas. Lo que venga, será pura rutina.
En cuanto a lo personal, no tengo tan claras las cosas. Es decir, sí, sé lo que quiero, pero el panorama no es el que me gustaría, aunque ya te digo, últimamente me tomo las cosas con mucha más calma, sin que sea todo tan a pecho, tan cara o cruz, tan blanco o negro. Y puede que si las cosas están como están sea debido a mi nueva actitud de "paso de todo", pero qué quieres que te diga, me canso de estar pendiente de la gente, me agota ése desvivir por todo el mundo más que cualquier otra cosa, y me he dado cuenta de que a ciertas personas, en especial a ella, las he mal acostumbrado haciéndolas creer que pase lo que pase estaré ahí, lo cual es cierto, pero tras mucho analizar ciertas situaciones (que éso no se si se me da bien o mal, pero no puedo negar que es una tarea que me ocupa un alto porcentaje de mi vida), me he dado cuenta de que, cuando lo das todo, la gente te deja de respetar y acaba aprovechándose de las buenas intenciones del otro, y siempre es la misma persona la que da, y siempre la misma la que acapara la atención. No sé si me explico, y lo siento si paga algun justo por pecador, en fin, cada uno sabe lo que hay. Sólo digo que ya llega a irritarme esa comodidad que han adquirido ciertos, como si una relación fuera sólo cosa de uno. Y mira que siempre antes de reaccionar intento ponerme en el lugar de la persona, pues hay muchos motivos que a la ligera se nos escapan, pero que si nos paramos a pensar aunque sólo sea un poco en lo que esa persona puede estar viviendo, entenderemos mucho mejor su comportamiento. Pero estarás de acuerdo conmigo en que todo tiene límites, y que a veces hay que poner un alto en el camino si queremos que algo cambie. Lo que no se puede hacer es abusar, y no me da reparo decirlo aqui, porque ya se lo dije a ella, y ahora estoy sencillamente a la espera de algo que no sé muy bien qué es lo que es. No hace falta elegir, no hay que dejar a nadie atrás, pero teniendo en cuenta que soy una persona de detalles me he visto obligada a decirle "ya basta", porque a ella se lo permito TODO porque es ella, porque considero que los años nos han hecho inseparables y que si me hiere no es con mala intención, es más, no hay ninguna intención, me he quedado en el trastero para cuando todos los demás se vayan, lo cual no me parece justo. Por supuesto que le doy mi pleno apoyo en esta aventura, pero es que es la misma historia de siempre: la gente habla y actúa sin pensar (aunque ella dice que sabe lo que ha hecho mal, lo cual no sé qué es más grave, si no haberse dado cuenta o, por el contrario, saber que hay algo que me ha dolido y dejarlo pasar a ver si se me olvida). Es curioso cuanto menos ver cómo mi propia personalidad se vuelve contra mí, porque ella es implacable cuando algo no le gusta o no le parece aceptable, y yo hace tiempo que creé una cajita imaginaria donde meto todo aquello que me sienta mal y de lo que no quiero hacer una historia, lo que no está tan bien es que si me provocas esa inofensiva cajita se convierte en un bomba de relojería... El caso es que veo tal pasotismo ante el tema que no sé muy bien cómo tomarme las cosas, por éso yo tambien me he puesto en el mismo plan, a ver qué pasa, a ver si alguien más está dispuesto a preocuparse por lo que está pasando. Y no sólo mi conflicto con ella lo voy a encarar de esta manera, con las mismas voy a enfrentar lo que venga, y es que la palabra es "cansada". También sé que no faltará algún comentario que me diga " pero mira, tal y tal día te avisamos para que salieras y no te viniste", a lo que contesto "disculpadme si algunas veces he querido salir por aprovechar un poco mi vida y finalmente el cansancio ha podido conmigo, a mí también me encantaría perderme entre el humo y las cervezas cada día, sencillamente no puedo seguir vuestro ritmo, y de la misma manera que vosotros no podeis contar conmigo para esos geniales viajes que me dan una envidia difícilmente soportable, yo tampoco puedo contar con vosotros para que vayais a trabajar diez horas (cuando no son doce) en mi lugar".
Puede que me esté pasando un poco como a ti, que me hablabas de que, por mucho que les quieres porque has crecido con ellos, ves que tus gustos y tus valores no son los mismo, y ahora las cañas me gustan más o menos dependiendo de la compañía. También dicen que he dejado de valorar el dinero, cosa que no es cierta, lo que sí ha cambiado es la concepción que tengo de él, porque ahora lo veo sólo un medio para vivir un poquito mejor, más que como algo que hay que ahorrar y ahorrar hasta que no sepa dónde meterlo. Y ni mucho menos lo derrocho, me cuesta ganarlo y sé cuánto vale, pero también me he dado cuenta de lo que puede hacer por mí, y ni mucho menos voy a racanear si la persona que tengo en frente merece la pena, porque en otras ocasiones he sido yo la que ha estado ahí sentada sin los medios para pagar, y alguien lo ha hecho por mí, concretamente él, quién siempre me decía "hoy por ti, mañana por mi", y no me parece insensato que si te apetece realmente hacer algo, o comer ese plato francés que nunca has probado, o volver rápido a casa a altas horas de la madrugada sin tener que esperar autobuses y sin riesgos, gastarme lo que haga falta. Y sí, puede que sea mi culpa y que en realidad no me pueda quejar de que algunas personas se aprovechen, yo lo he puesto en bandeja como quien dice, pero me bastará con cortar el grifo, porque no me molesta pagar, pero cuando veo que ciertos ya no hacen ni el gesto de pagar... éso sí me hace replantearme las cosas, y precisamente por éso estoy en este plan.
Y espera, que aún no he acabado con las decepciones (ya sabía yo que ésto iría para largo, de ahí mi ropa cómoda): Ellos. Cada día estoy más perdida en este tema, y estoy libre (cual taxi, es triste que hable así de mi misma ¿no te parece?) pero ya no sé desenvolverse en este área (supongo que alguna vez debí saber cómo hacerlo, nunca me ha ido mal, o tal vez es que he tenido mucha suerte...), ya no sé qué comportamiento es el adecuado, qué puedo tener yo que no tengan las otras, qué hay que hacer para no ser la segunda (en el mejor de los casos) o directamente la invisible. Para que te hagas una idea, el viernes pasado me lo tiré enterito pensando en este tema. La cosa viene, como te podrás imaginar, del Jueves, que pasará a la historia como El Día en el que todas nos pusimos taconazos para darle la oportunidad a Omayra (metro ochenta) de ponerse esos zapatos que tanto le gustan (y así de paso pude estrenar los que aún tenía en al armario sin darle uso por el simple vértigo que me daban, y fue un duro y ridículo proceso, ¡pero conseguí andar con ellos!). Desde que me levanté, hasta que me metí en la cama en un impulso racional de acostarme teniendo en cuenta que el sábado tendría que levantarme a las cinco de la mañana, estuve pensando en cómo habían podido torcerse las cosas de esa manera la noche anterior, qué había hecho mal, qué pasó para que tuviera lugar su cambio de opinión, qué no le gustó de mí, qué me faltó decir, y sobre todo, por qué a pesar de haber estado mirándonos toda la noche, desde que entró en nuestrobardelosjueves , pasando por cuando nos invitó a ir a su casa dans le quartier, y en especial cuando alguien tuvo la mala idea de decir que era lahoradelaretirada...si parecía que nadie se podía mirar tantas veces en una vida entera como nosotros en una sola noche, por qué le acabó diciendo a ella "tu peux rester si tu veux...", dejándome con una sensación de pérdida de algo que no había tenido difícil de explicar. Es algo como...

Where are all the men in this town?
And what’s a girl supposed to do?
Did they all run off when they knew
That I was coming round, coming round?

Is there a prince in this fable
For a small town girl like me?
The good ones are gone or not able…
and Matt Damon’s not meant for me (Damnit again!)

...como enseñarle un caramelo a un niño, sólo que no era un caramelo, si no un hombre de unos treintaaa yyyy (ya sabes que siempre me gustaron mayorcitos, ¡la de veces que no me habrás tomado el pelo con éso! ¿te acuerdas?). No sé si era el más guapo del bar, pero a mí me lo parecía (para gustos, los colores), y te confieso que le revisé de arriba a bajo: sus zapatos, sus manos, su reloj (no lo puedo evitar), sus ojos, su sonrisa, su forma de vestir, su pelo... todo. Y puede que sea el alcohol, que nos haga sentirnos más especiales de lo que realmente somos, pero me parecía que sus miradas me buscaban, y entré en el juego al que sólo él sabía jugar. Y así estuvimos horas (claro que todo fue más fácil una vez que nos presentaron), mirándonos y controlando los movimientos del otro desde la distancia, lo que confirmé en cuanto me puse la cazadora (-ei, vous partez. -no, on sors quelques minutes. -atendez alors.). Con lo cual, digo, era normal mi desconcierto al final de la noche (o principio del día), cuando me explusó de la cancha a la vez que introducía una nueva jugadora. En fin, no entendí nada, y mira que estoy acostumbrada a ser laamigadelrollodeaqueltio, no era la primera vez, ni mucho menos será la última, pero esta vez se me quedó un sabor mucho más amargo que en otras ocasiones, quizás porque pensé que este (voy a llamarle) chico, quizás, tal vez, no sé, que pudiera ser, que puede que no, pero que... que fue raro, y no pasa todos los días. Puede que suene estúpido pero pensé que podría merecerme ser la elegida. He hecho muchos esfuerzos para no pensar en Adrian, hasta he tenido un romance tan inesperado como esperado era su final (porque por muy encantador que sea, él y yo sí que somos de dos planetas distintos), y como no me gusta hacer perder el tiempo a la gente he puesto muros, aire, ausencias, que ni él es para mí ni yo soy para él, y éso todos lo sabemos. Así que a ver si me puedes hechar una mano, que tú de esto sabrás más, porque, a pesar de que no recuerdo ni una sola conversación entre tú y yo en la que uno de los dos, o ambos, no estuviera borracho, doy por hecho que tienes la cabeza sobre los hombros, que eres de ésos que desde que nacieron saben lo que quieren y cómo conseguirlo, y que a pesar de las dudas que tienes ahora ante esa difícil elección (y yo con mis tonterías...), puedas darme una ayudita y decirme lo que yo ya sé, pero que me hace falta que alguien me deje claro: "Enana, pides mucho, demasiado, siempre te lo he dicho..."
Y para terminar (que ya me duele la espalda de estar aqui sentada), recordarte que no necesitas motivos para escribirme, que de hecho éso es lo que más me gusta de tus mails, que no haces preguntas y que acabas contandome cosas sin saber muy bien porqué, simplemente te salen. Y me encanta, que lo sepas. Y antes de que me lo digas, ya lo sé: no existe el hombre perfecto. Y antes de que tú lo dudes, te lo recuerdo: tampoco existe el camino perfecto, sólo existe una consecución de decisiones de las que tú eres dueño. Ánimo, y mucha suerte.
Y ya sabes, cuando quieras que te escriba, no tienes más que pedirlo.